Si Henri la nomme ainsi, c’est que sa mémé est moche, qu’elle sent mauvais, qu’elle est plutôt effrayante. Bref, elle a tout d’une vilaine sorcière… Chez elle, Henri doit être poli — même lorsqu’il reçoit des cadeaux insipides —, manger des choux de Bruxelles ou de la raclette au micro-ondes… L’horrible-madame-mémé a quelque chose de mystérieux… Longtemps, elle n’apparaît que partiellement : ici, c’est une ombre ; là, on n’en voit que les mains ou le dos, etc. Ainsi, l’imagination travaille et chaque petit lecteur se fait sa propre idée. Puis, elle est révélée… terrible et vociférante ! Pour Henri, c’est aussi l’occasion de redécouvrir la chambre de son père et de s’interroger : deviendra-t-il père à son tour ? Et maman sera-t-elle horrible ou une mémé-gâteau ? Au terme de l’album, la petite famille retrouve la quiétude du foyer et sa joyeuse ménagerie. L’angoisse est dissipée dans un tendre câlin… Un bel album plein d’émotions et des illustrations tout en contraste, entre l’angoisse et le rire

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